La longue période de disette qui a vivement secouée l’union des démocrates humanistes-YUKI s’achève ce jour pour les filles et fils de ce parti de l’opposition congolaise. Du 10 au 11 juillet, le parti tient son deuxième congrès extraordinaire à Brazzaville, au palais de congrès.
Réunis autour du thème : Dans l’unité et la cohésion, UDH-YUKI en marche, les 748 congressistes venus des quatre coins du pays ont répondu présents à ces assises. Annoncé pour 9 heures, l’ouverture de ce congrès tant attendu est intervenue en après-midi pour des raisons d’organisation. Déjà, dès les premières heures de la matinée, plusieurs groupes de militants ont pris d’assaut la devanture du palais de congrès.
Cependant, l’inquiétude de vivre un certain débordement du public a obligé les organisateurs de limiter le nombre des participants avec l’aide des éléments de la force de l’ordre créant ainsi une incompréhension dans le moral des partisans.
Cela a du reste crée dans la salle une ambiance plus sereine et propice à l’évolution des débats en atelier où les congressistes devront durant deux jours examiner et adopter des Statuts et Règlement Intérieur de l’UDH-YUKI avant de procéder au vote du nouveau chef de ce parti, cher au défunt président fondateur, le docteur Guy Brice Parfait KOLELAS, décédé le 22 mars 2021 au cours de la dernière présidentielle.
L’unique allocution de la cérémonie a été formulée par Pascale NGOUALOU, l’actuel Premier-vice-président de l’UDH-YUKI. Intransigeant et fidèle aux idéaux du parti et du combat mené de son vivant par Guy Brice Parfait KOLELAS, Pascale NGOUALOU a retracé la feuille de route pour le bon déroulement et l’aboutissement heureux de ce congrès extraordinaire « malgré les insubordinations, les menaces verbales jusqu’au saccage du siège du parti et des dissidences en vue de diviser l’UDH-YUKI. Nous avons tenu bon pour que vive ce deuxième congrès extraordinaire. Nous pouvons désormais dire à la mémoire de notre défunt président, mission accomplie ! » avant d’ajouter ces mots de sagesse qui exhortent à tous de mettre en premier l’intérêt du parti avant les ambitions égoïstes « celui qui reçoit un héritage a le devoir de le fructifier ».
Pour qu’on ne nous dise pas « l’enclume laissée aux enfants ne sert plus qu’à casser les amendes ».
