Henri Lopès, l’un des illustres écrivains africains de dernière génération avec à son actif plusieurs œuvres littéraires à quitter la terre des hommes, le 2 novembre 2023 à Suresnes (France) à l’âge de 86 ans.
« sa plume traversée par une ironie décapante, son humour fin et son introspection des mœurs congolaises. » s’est exprimé Alain Mabanckou, un autre écrivain Congolais connu.
En tant qu’écrivain, Henri Lopes est considéré comme l’un des représentants les plus connus de la littérature moderne. L’occasion pour lui de fréquenter la librairie Présence africaine où il découvre notamment l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache, de l’un des pères de la négritude, l’écrivain et poète Président sénégalais Léopold Sédar Senghor, et parue en 1948 aux Presses universitaires de France. C’est en 1971 qu’Henri Lopes fait une entrée très remarquée dans le monde des lettres africaines. Cette année-là, il publie « Tribaliques » aux éditions CLE, à Yaoundé, au Cameroun.
On retiendra de l’auteur, les titres ciselés de ses livres : Le pleurer-rire (1982), Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres gaulois (2003), Le lys et le flamboyant (1997), Une enfant de Poto-Poto (2012), Le chercheur d’Afriques (1990), Il est déjà demain (2018), Où encore Sur l’autre rive (1992).
En dehors de l’écriture, l’homme a occupé tour à tour le portefeuille de ministre de l’éducation nationale en 1969, ministre des affaires étrangères en 1972. Le 28 juillet 1973, il a été nommé Premier Ministre. De 1977 à 1980, Henri Lopès est ministre des Finances.
Il a assuré également les fonctions de directeur adjoint pour la culture et des relations extérieures à l’Unesco avant d’être nommé ambassadeur du Congo en France.
Né le 12 septembre 1937 à Léopoldville (l’actuelle Kinshasa), dans l’ancien Congo belge, Henri Lopes a grandit de l’autre côté du fleuve Congo. De 1982 à 1998, il a étudié entre Brazzaville (Congo) et Bangui (Centrafrique) avant de poursuivre des études supérieures à Nantes et Paris (France).
Puis, il avait enseigné à l’École normale supérieure de l’Afrique centrale à partir de 1965, à Brazzaville, comme professeur d’histoire.