Les violonistes en plein show

Les mélomanes de la musique classique ont vibré au rythme des symphonies et cantiques religieux de l’orchestre ‘‘les Violons de Brazzaville’’ au cours du concert intégral et inédit livré dans la soirée du 1er octobre à l’Institut français du Congo (IFC). Une production dédiée à la sensibilisation sur le Cancer chez la femme.

Placée sous le thème ‘‘Musique et santé’’ cadrant à la célébration d’Octobre Rose, dont l’objectif vise à sensibiliser les femmes sur la prévention et la lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus.

Le concert de musique classique, premier du genre, livré par l’orchestre symphonique Les violons de Brazzaville qui jusqu’ici a évolué de mini prestations au simple accompagnement d’autres formations musicales et chorales de renom, évoluant sur la place de Brazzaville.

La grande production qui vient à point nommé, au terme de deux mois et demi de préparation tant pour le staff technique que pour les jeunes musiciens, a su tenir ses promesses au regard de l’engouement du public suite à la grande communication déployée autour de l’événement.

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Dès 17 heures, curieux et amoureux de la bonne musique ont pris d’assaut le guichet ouvert de la billetterie disposée à l’entrée de la salle de spectacle afin d’occuper les places de choix.

Des particuliers venus des quatre coins de la ville, en bande d’amis ou en famille et, un parterre de VIP ont honoré de leur présence ce concert riche en couleur.

L’artiste Meda en avant plan

Suivant le programme, le lever de rideau a été fait par l’une des plus belles voix du Gospel congolais, la Sœur Esther Méda et son groupe.

S’en est suivi, l’instant privilège du concert dont le contexte est de sensibiliser le plus grand nombre sur les méfaits du cancer chez la femme. Invitée à cet effet, la professeur et cancérologue Judith Nsondé Malanda a signifié « le cancer se manifeste par la prolifération anarchique des cellules au niveau du col de l’utérus. Comme le col est à l’intérieur, en général cela se manifeste comme une plaie qui détruis tout le col jusqu’à ne plus en reconnaître après examen. La vessie et le rectum aussi peuvent être atteints au point où les matières fécales peuvent passer par les organes génitaux. »

Professeur Nsondé Malanda

Toutefois, elle affirme qu’ « on peut éviter le danger en faisant un dépistage régulier du cancer du col de l’utérus consistant à retrouver les anomalies, les modifications qui surviennent au niveau du col de l’utérus afin d’éviter la progression en stade du cancer. (…) à côté de cette méthode préventive, il existe à présent des vaccins. »

Puis, les stars de la soirée, vêtues de rose et blanc ont fait leur entrée en scène sous les ovations du public.

Les Violons de Brazzaville, au sommet de leur art ont déroulé une prestation à la fois féérique et spirituelle. Le tout sous la direction du Maestro de niveau international, Georges Fikewey. Du ‘‘Menuett’’ de Beethoven à la ‘‘Sérenade’’ de Joseph Rayden, en passant entre autres par ‘‘L’Air de Rinaldo’’ de Frederick Handel, les jeunes violonistes se sont vraiment surpassés.

Enfin, la seconde partie du concert a été consacrée à l’interprétation des cantiques religieux et bien sûr de l’hymne de Brazzaville devenue un identifiant du savoir-faire de ces jeunes artistes.

Devant un publique ravi et tout conquis, ce grand concert de musique classique s’est achevé dans une ambiance bon enfant. Avec, comme dans l’air répandu, la fierté d’avoir répondu vaillamment à l’appel d’une belle histoire qui ne fait que commencer.

 

« J’ai bien aimé le concert. Ça m’a donné plus d’inspiration, de penser aux choses de valeurs importantes y compris pour la santé de chacun d’entre nous et de prendre soins des gens proches de nous. » a exprimé la Directrice de la maison russe, Maria Fakhrutdinova qui a signalé que les portes de sa direction sont toujours ouvertes pour soutenir ce genre d’initiative.

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