« Mon histoire, mon identité », c’est sous ce thème que se tiendra du 23 au 26 mai à Brazzaville, la deuxième édition du festival zaba.
Parce que Dieu selon le texte biblique de Job chapitre 8 les versets 9 et 10, attache du prix à l’identité culturelle, la deuxième édition du festival zaba se veut de transmettre à la jeunesse congolaise, le gospel pour préserver histoire.
« Il est important qu’on travaille, qu’on fasse connaitre l’histoire du gospel congolais parce que vous ne pouvez pas avoir une identité si vous n’avez pas d’histoire », a expliqué la directrice du concept Zaba, maman Credo, au cours d’une conférence débat participatif aux ateliers Sahm, le premier jour du mois de mai.
En effet, lors de ladite conférence, il a été, question pour les panelistes d’encourager les artistes congolais à travailler sur le rythme et la mélodie ancestral à l’exemple de Bakissa Maurice, de Romain Bouesso et de Dorcas Mira, tous présents à ces échanges.
En outre, ils estiment que les artistes congolais doivent se décomplexer pour mieux se faire valoir et se vendre au niveau international.
« Il faut reconnaître ce que l’on est, c’est à cette condition qu’on peut se produire sur scène », a dit en toute fierté Romain Bouesso Mapanga, musicologue et co-fondateur du premier groupe gospel congolais (Gospirit).
Maman Credo a saisi cette occasion pour faire appel au soutien de tous pour la bonne tenue de ce festival qui prévoit entre autres, des ateliers, des spectacles et des conférences.
A l’issu des échanges, elle a émis le souhait que cette deuxième édition du festival Zaba ramène les artistes congolais sur leurs notes vocales pour pérenniser les us et cultures congolaises à travers la musique folklorique.