Monkeypox ou (mpox) ou encore variole de singe sévit dans quelques localités du pays, il y a plus d’un mois. Le laboratoire national de santé a récemment confirmé l’épidémie qui fait état de dix-neuf (19) cas sur l’ensemble du territoire national.
A ce jour, aucun mort n’a encore été enregistré, à en croire nos sources. Au nombre des victimes, on note 14 dans le département de la Cuvette, 2 dans les Plateaux, 2 autres dans la Likouala et une à Pointe-Noire.
Face à ce danger, le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki a demandé à la population dans une note administrative du 23 avril, d’observer les mesures barrières. Entre autres, éviter tout contact et rapport sexuel durant 21 jours avec les sujets suspects ; éviter le contact avec les animaux et toute manipulation de la viande de chasse à main nue ; recourir au port du masque chirurgical et des gants si contact nécessaire avec un cas suspect ou les effets personnels d’un cas confirmé et enfin ; éviter dans la mesure du possible les lieux de regroupement des animaux sauvages ainsi que leurs couloirs de passage.
Le Monkey-pox est une maladie très contagieuse qui se transmet de l’animal à l’homme et aussi d’homme à l’homme par contact avec des animaux infectés, de la viande de chasse contaminée et des personnes infectées.
Elle se manifeste par la fièvre ; des céphalées ; la fatigue ; l’augmentation du volume des ganglions ; les douleurs musculaires et une éruption cutanée généralisée. Elle peut être mortelle si la prise en charge est amorcée tardivement.