Denis Sassou N’Guesso place l’année 2025 sous le signe des valeurs communes dont le vivre ensemble et la responsabilité qui contribuent à la « paix » et à la cohésion sociale. Ces valeurs sont indispensables au développement et au progrès d’une nation appréhendée, selon le Président de la République, comme étant « un rêve d’avenir »
Dans sa réponse au message de vœux de nouvel an des corps constitués nationaux et des forces vives de la nation, le Président de la République Denis Sassou N’Guesso est revenu le 04 janvier 2025 au palais des congrès de Brazzaville à sept reprises, sur le mot « paix » et à quatre sur « responsabilité ».
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« Nous devons Nous inspirer de nos souvenirs étant donné que, comme l’enseigne la sagesse de chez nous, ‘‘Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter’’, d’où notre engagement au service de la consolidation de la Paix », éclaire-t-il d’un ton ferme.
Quant à la responsabilité, Denis Sassou N’Guesso estime qu’il est grand temps que chaque parent en assume à l’égard de son ou ses enfants en évitant des propos de raccourci de la « Bêtise Humaine » comme :« OH ! CE SONT LES ENFANTS D’AUJOURD’HUI ». Ce, pour justifier les actes de banditisme et de délinquance juvénile avérés qui découlent de la mauvaise éducation de certains d’entre eux.
« Aujourd’hui désigne plutôt le contexte marqué par d’importantes avancées technologiques, en l’occurrence au niveau des médias, progrès que les esprits malveillants tentent de distiller dans les milieux jeunes par le biais de la cybercriminalité. Bref, n’oublions pas que la plupart des hommes ont été égarés par le manque d’éducation ».
En effet, les conséquences des bavures de cette jeunesse ont été soulignées bien avant par Henri Bouka, premier président de la cour suprême. Dans la lecture du message de vœux de nouvel an au couple présidentiel, il a tout de même averti « Si l’on n’y prend garde, les égarements de notre jeunesse peuvent devenir une question existentielle tant pour la jeunesse elle-même que pour l’Etat et la Nation. D’où le rôle éminemment salvateur des aînés dans leur encadrement. »
Il a donc encouragé, à cet effet, le président à poursuivre dans sa lancée de bâtisseur pour un Congo meilleur.